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Rencontre [ARTS & SPECTRES] ² avec Florian Marco et Richard Laillier.
Le 21 novembre 2015
Publié par AKIZA - la galerie le 21 novembre 2015
Si vous ne voulez pas prendre le métro ce week-end,
il se passe des choses dans votre quartier…
Dans le cadre de l'exposition [SPECTRES]
www.facebook.com/events/
L'OMBRE ET LA MANIÈRE.
Akiza : La Galerie reçoit samedi 21 novembre,
de 16 à 20 h, deux artistes pour le moins
intenses : Richard Laillier et Florian Marco.
De ceux qui transforment le plomb en vin,
l'enduit rugueux, le charbon et la pierre noire
en érotiques saississants et fantômes délicats.
••• FLORIAN MARCO
http://florianmarco.com
Né en 1981.
Vit et travaille à Paris et dans les Alpes.
«… c’est aussi et surtout la lumière qui constitue
mon obsession formelle et picturale. La vie
amoureuse de l’ombre et de la lumière ; le jeu
des formes et de la matière, l’art de la citation,
et l’impact que tout cela produit sur notre
regard contemporain me passionnent…
LES FANTÔMES se sont invités récemment
dans mon travail, alors que j'étais invité à
participer à un happening à ciel ouvert, dans
la ville de Florence : Finestra con vista…
Par la suite, Jef Aérosol m'invitait à squatter les
murs de la halle Freyssinet à l'occasion de la Nuit
Blanche, et j'ai prolongé ce travail en peinture.
Ces deux interventions m'ont donné l'occasion
de me confronter à l'échelle du monumental,
et à mesurer l'étendue des possibilités plastiques
et de l'impact émotionnel que le thème du spectre,
du fantôme peut susciter. Depuis, j'interviens de
temps à autre dans la rue en mode sauvage.»
••• RICHARD LAILLIER
http://richardlaillier.fr
Né en 1961.
«Tout semble commencer normalement :
des notes écrites, des croquis puis la page blanche.
Là, l’ordre des choses s’inverse et tout commence
dans le noir, par le noir, presque pour le noir.
Tout pour ne pas avoir à penser aux figures,
à tout ce que l’obscurité confond et qui réclame,
tout pour ne pas éclairer les ténèbres :
plisser les yeux et voir dedans.
Les ombres ont une lumière qui ne réfléchit pas
à ce qu’elle illumine.
Ne pas se contenter de la surface du noir,
aussi des choses ; prendre le temps des yeux,
Le donner aux regards, le redonner aux choses.
Tendre les yeux
La pierre noire pour effacer la lumière, la gomme
pour retrouver ce que j’ai perdu dans l’obscurité. »
AKIZA - la galerie
3, rue Tholozé
75018 Paris
AKIZA – la galerie
3, rue Tholozé 75018, Paris
M° Abbesses ou Blanche