Existe-t-il des montmartroises qui passent régulièrement aux Abbesses et qui n’auraient encore jamais poussé la porte de Rose Durantin ? On a du mal à y croire, mais au cas où vous fassiez partie de celles-là, et pour toutes les autres, il est grand temps que l’on vous fasse découvrir cette super boutique de créatrices, véritable repère de jolies choses et de talents.
Cela fait un moment que les Roses (c’est comme ça qu’elles s’appellent entre elles) ont investi la rue Durantin, d’abord au 27 (le lieu s’appelait alors Thé Rose), puis depuis dix ans au numéro 30. Les Roses ont d’abord été trois, puis six, puis huit et jusqu’à douze créatrices à s’associer pour tenir la boutique à tour de rôle et y présenter leurs créations. A la base, c’était une bande de copines qui s’étaient rencontrées dans les salons de créateurs. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une Rose « historique », les autres ayant poursuivi leur route ou pris d’autres chemin, remplacées par de nouvelles créatrices au fil des années.
C’est bien connu, l’union fait la force, et ce ne sont certainement pas les créatrices de Rose Durantin qui diront le contraire. De leur propre aveu, savoir qu’elles font partie d’un groupe les a beaucoup aidées, et il existe une vraie solidarité entre elles. La boutique de la rue Durantin est un écrin de rêve pour présenter leurs créations et ainsi mettre en avant le Made in France, d’ailleurs principalement Made in Paris, permettant aux petites marques de se développer.
L’ambiance est résolument féminine, un peu rétro, mais surtout terriblement craquante ! Côté prêt-à-porter, Anne, Sandrine et Sophie se partagent l’espace. Anne Poitral est l’une fondatrices de Rose Durantin et la créatrice de la marque Pas Touch’ Douce, qui propose des vêtements frais et colorés, dans des coupes sobres et de belles matières. Le vestiaire de Sandrine, aka Cyprée, est un peu plus vintage, avec une prédilection pour les manteaux, les blousons et les beaux lainages italiens. Quant à Sophie Deh, récemment arrivée, elle associe le wax à des coupes chics et urbaines, complètement dans l’air du temps.
Côté bijoux et accessoires, on découvre le travail de Maï Martin et ses créations en cuir, Marianne Vey qui associe le pouvoir des pierres et la finesse des métaux précieux, les foulards de Virginie Riou, graphiste de formation et qui habite le quartier, et depuis quelques jours les sacs Ginès créés par Zoé dans son atelier parisien du quartier Bastille.
Chez Rose Durantin, on n’oublie pas non plus les tout-petits grâce aux vêtements Milaju imaginés et fabriqués par Sophie ; des créations réversibles dans des tissus trop mignons, en plus des accessoires, doudous, pochettes, lingettes et même des balles Montessori. La maille Rouge Amélie tricotée à la main et créée par Jennifer vient compléter tout en douceur l’offre bébé ; de quoi mettre des papillons dans le ventre de certaines !
Depuis quelques jours, la lingerie de Déborah Lagueyrie a fait son entrée en boutique, qui accueille aussi des invitées, comme par exemple la papèterie Mamée ou les serres-têtes Voir La Mer.
C’est vrai qu’il n’y a que des femmes chez Rose Durantin. Ce n’était pas forcément un choix au départ, mais c’est devenu une évidence au fil du temps. Les créatrices s’apportent beaucoup entre elles, et le fait d’être présentes à tour de rôle leur permet aussi d’être en contact direct avec leurs clientes, qui apprécient d’autant plus la qualité de services sur-mesure. Des clientes très fidèles, qui habitent souvent le quartier, et qui soutiennent énormément une boutique à laquelle elles sont réellement attachées ; on les comprend tellement, parce que nous aussi !
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