Le mois de septembre a défilé à toute allure mais cela ne nous a pas empêché d’affronter la Butte à la découverte de nouvelles adresses made in 18e ! Attention spoiler : cette rentrée 2024 est un très bon cru ! Vous ne risquerez ni de vous affamer, ni de vous déshydrater, ni de vous ennuyer si vous sortez dans le quartier tester nos recommandations. Petit tour d’horizon des nouveautés séduisantes qu’il fait bon aller voir par vous-mêmes.
Ouvert un peu avant l’été, Armande est le nouveau QG de tous les désespérés du déjeuner, mais pas que ! On avait déjà quelques adresses chouchou, mais celle-ci propose une vraie alternative, en mode comptoir traiteur-pâtisserie. En salle, c’est Sébastien qui nous accueille avec chaleur, simplicité et efficacité. En cuisine, c’est Margaux qui nous régale, en proposant des petits plats sans chichi aux inspirations variées : nous, on n’avait jamais mangé de gnocchis de carottes, et on a adoré ! Tout autant d’ailleurs que le crabe bun, les aubergines roties et leur sauce tahini, ou encore les oeufs mayo “maison” trop bons. Même si tous les desserts nous faisaient de l’oeil, on est resté raisonnable en goûtant seulement le cookie au chocolat noir et fleur de sel et comment vous dire… Il arrive direct dans notre top 3 des meilleurs cookies du quartier ! Ouvert de 11h à 21h, on peut manger sur place ou prendre à emporter : hyper pratique quand on n’a pas d’inspiration pour le dîner du soir. Bref, Armande est définitivement le prénom à retenir en cette rentrée.
Où ? 26 rue Tholozé
Voilà une nouvelle adresse qui va vous faire voyager. Terre de rhums est, comme son nom l’indique, une cave exclusivement dédiée au rhum. A l’origine du projet, Bernard et Blaise, tous deux originaires de Guadeloupe. Si le premier possédait déjà une cave en Guadeloupe, l’autre était réalisateur, et c’est justement en tournant un film sur le rhum qu’ils se sont rencontrés. Autant dire qu’ils maitrisent carrément leur sujet, et quand on voit la sélection proposée rue Lamarck, on a du mal à imaginer qu’il puisse exister autant de rhums différents. On n’a pas encore fait de dégustation (mais ça ne saurait tarder !), en revanche rien que pour la beauté de la boutique toute de bois vêtue, un détour par la rue Lamarck s’impose obligatoirement. En plus, vous serez hyper bien reçus, chaleur antillaise oblige !
Où ? 88 rue Lamarck
Small plates, big delights. Chose promise, chose due. C’est en plein soleil qu’on s’est attablées chez Marla rue Lamarck (juste en face du métro) pour dévorer des assiettes qu’on a absolument pas eu envie de partager. On s’est décidé pour les patates douces rôties et une sauce à la grecque de folie, des cromesquis à l’huile de truffe, les boulettes de boeuf et d’agneau au pesto et surtout le grilled cheese au grana padano, parce que c’est l’une de nos passions. On a eu un peu de mal à remonter la Butte mais on s’est dit qu’on redescendrait très bientôt pour prendre l’apéro. Le soir, la carte est la même, à laquelle vient s’ajouter une sélection de vins natures et de cocktails à base de sirops et d’infusions maison, assez prometteurs. À l’intérieur, le comptoir en bois et en béton ciré est une véritable invitation, ainsi que la salle du fond à l’esprit plus méditerranéen qui donne immédiatement envie de s’installer. Nicolas et Jean-Marc peaufinent les derniers détails de ce lieu de vie à l’ambiance conviviale et musicale, qui accueillera d’ailleurs très bientôt une platine avec des vinyles à disposition… où il sera même possible d’amener les siens !
Où ? 74 rue Lamarck
Bouch Montmartre est la deuxième adresse de la Bouch Family (après celle de la rue Réaumur dans le Marais), où se retrouvent dans le 18e les amateurs de bons petits plats à partager. C’est en effet le concept, alors on a joué le jeu, et on a bien fait puisqu’on a pu goûter le Tarthaï de boeuf au couteau, le gravlax de saumon, les gambas flambées, la cassolette de boeuf et les frites à l’Ossau-Iraty ; et tout était parfait ! Après, on n’est pas obligé de partager, et c’est très bien aussi car les proportions sont finalement assez généreuses. La passion du chef pour les herbes et les épices se ressent dans l’assiette, et le petit rhum arrangé en fin de repas finit de poser l’ambiance, car c’est typiquement le genre de resto sympa pour se retrouver entre copains.
Où ? 40 rue du Ruisseau
C’était notre premier déjeuner de rentrée, et pour une reprise, on ne s’est pas loupé. D’abord, on a craqué sur la déco, vraiment très réussie dans un esprit bistrot Art Déco. A la carte, on a pas mal hésité tant tout nous faisait envie, mais on a finalement craqué pour une aubergine rôtie, un tartare de saumon à la mangue (magique !), un boeuf à la thaïe et des arancinis au saumon. Léo, le jeune chef, propose une cuisine inventive et saisonnière, mais surtout inspirée par les oeuvres exposées dans la salle. Car c’est aussi la particularité de l’Almanach (d’où son nom) : associer arts plastiques et gastronomie pour créer une expérience immersive originale et unique. Et contrairement à ce que le concept pourrait laisser imaginer, les prix sont tout sauf astronomiques, avec un menu du midi entrée-plat-dessert à 25€. Et comme les expositions changent tous les trois mois, la carte suivra ; de quoi nous donner plus qu’envie d’y retourner !
Où ? 35 rue Ramey
On ne manque jamais d’un bon café-cantine dans le quartier, surtout si celui-ci est tenu par un binôme aussi souriant que bienveillant, et qu’il est ouvert toute la journée. Mehdi et Ozge vous accueillent dès 8 heures pour vous abreuver de votre dose de caféine du matin. Ou à l’heure du déjeuner pour vous attabler autour d’une carte qui ne laisse place qu’à l’essentiel : des recettes inventives, de saison et d’une simplicité parfaite. On a testé le grilled cheese au reblochon, avec des dattes et des noisettes torréfiées. Mais aussi un sandwich au pastrami et au cheddar maturé avec du pain complet et une salade de riz noir cuit au lait d’avoine. Vous l’aurez compris, on ne vous a pas menti et comme on a été mis en appétit on a aussi craqué pour le cookie et deux brownies. Autant vous dire que rien que pour en remanger on ira tester le brunch du week-end. Parce que quand on aime, on ne compte pas.
Où ? 57 rue du Mont-Denis
Ouvert fin juin, ce nouveau spot de street food rue de Clignancourt risque bien de faire très vite parler de lui. Aux manettes, on retrouve Nico et Max, respectivement anciens manager et assistant manager du Frenchie, rue du Nil. Gage de qualité s’il en est, les deux associés proposent, on cite, “des sandwichs et des bowls archi bons”, et on confirme, c’est effectivement archi bon, et surtout hyper original. Nous on a goûté le sandwich du mois, patate douce pochée au curry, chimicurri de coriandre, pickle de jalapeño, crémeux d’avocat, noix de cajou torréfiées, grenade, le tout dans un pain ultra croustillant, et c’était vraiment top ! Le lieu est minuscule mais on peut quand-même se poser pour boire un verre. Les deux garçons ont tout fait eux-mêmes, jusqu’à aller chiner les tables en formica carrément stylées. Leur mantra ? Bon son et good vibes ; c’est carrément ça.
Où ? 36 rue de Clignancourt
Autre annonce gourmande de ce mois de septembre : un comptoir oisif qui fait la part belle aux encas sucrés et salés a ouvert juste à côté de la pâtisserie Sucré Coeur. Nommé Maya, ce charmant petit café-traiteur propose des snacks faits maison, à s’offrir pour déjeuner sur place ou à emporter. Au menu, des sandwichs upgradés et déclinés autour d’associations inspirantes, comme la version à la patate douce parsemée de sésame ou celle au poulet cuisiné au gingembre. Maya offre aussi des alternatives végétaliennes et sans gluten, des boissons chaudes dont le café est torréfié chez Lomi et quelques mocktails. Quant aux desserts… On vous laisse à vos habitudes pour les fins connaisseurs de la pâtisserie, et on invite ceux qui ne voient pas de quoi on parle à ne surtout pas repartir sans une touche sucrée ! Bref, cette nouvelle annexe de la rue Custine risque de faire partie de vos étapes incontournables dans le quartier.
Où ? 21 rue Custine
Il y a un an, Frédéric Turpaud, dit Fred, mettait un terme sa carrière de sommelier dans la restauration parisienne pour se consacrer à sa passion : la création de liqueur. Après des années à accorder mets et vins, ce seront désormais les arômes, les plantes et les épices qu’il associera et assemblera. Un vrai coup de foudre donc, qu’il ancre depuis quelques mois dans le quartier. Passée la porte de sa petite échoppe rue Simart, vous trouverez des gins bio, des rhums épicés et des liqueurs 100% montmartroises, dont sa petite dernière : le Moine de Montmartre, composée de 30 plantes différentes. Et parce que tout chez Gin by Fred prend du sens, on ne saurait donc que vous conseiller de lire attentivement les contre-étiquettes de ses bouteilles pour découvrir ce que cachent les noms de ses alcools. Il produit en séries limitées et numérotées, certaines d’entre elles seront éphémères ou de saison. Autant vous dire que vous ne devez vraiment pas rater Frédéric et son petit atelier de quartier !
Où ? 22 rue Simart
À l’époque, on appelait un tapissier l’artisan qui restaurait ou garnissait les fauteuils et tapissière, la femme qui confectionnait les rideaux. Georgina, elle, a décidé de perpétuer la tradition en reprenant le nom de tapissier, sans pour autant négliger ses autres talents : retaper ce fauteuil hérité de sa belle-mère qu’on ne peut plus voir en peinture, transformer une tête de lit , apporter une touche plus vintage à ce mobilier moderne de chez AM.PM. dont on déteste le tissu ou encore fabriquer des rideaux, des coussins ou des abats-jours sur-mesure. Un artisanat d’art qu’elle maîtrise parfaitement, mais avec cette volonté de redynamiser l’intérieur des gens et faire perdurer leur mobilier au travers du textile d’ameublement. Reconvertie dans le métier depuis 6 ans après avoir travaillé dans le cinéma, elle se définissait elle-même comme “tapissière sans domicile fixe” depuis tout ce temps. Fraîchement débarquée aux Abbesses, elle ouvrira enfin son propre atelier la semaine prochaine. Et pour une montmartroise depuis plus de 20 ans, on trouve que sa nouvelle adresse dans le passage Lepic lui va comme un gant !
Où ? 45 rue Lepic
Niché au 7e étage d’un bel immeuble montmartrois, Nuage Massage est un lieu qui porte on ne peut mieux son nom. Dans un petit studio zen et cocooning, Agnès vous accueille pour une expérience dont vous ressortirez sur un petit nuage… On avait rendez-vous pour un massage du visage, mais c’est bien plus que cela, et le résultat est bluffant ! Du décolleté au crâne en passant par les épaules, la nuque, les oreilles et les bras, le visage retrouve son éclat et la détente est maximale. Parce que quand, en se regardant dans la glace, on a l’impression d’avoir carrément rajeuni, ou en tout cas d’avoir, en l’espace d’une heure, effacé les traces de trop de stress ou de trop peu de sommeil, on se dit que définitivement, s’offrir un moment rien que pour soi, ça fait un bien fou !
Où ? 4 rue Gaston Couté
Youpi ! On sait enfin qui reprend la très jolie boutique du 45 rue Lepic et c’est Élisa Weygand, une montmartroise mais avant tout une créatrice de bijoux, qui investira les lieux d’ici les vacances de la Toussaint. Cette ancienne architecte du quartier (elle avait son agence de design rue d’Orsel) a lancé il y a 5 ans sa marque de bijoux artisanaux en vermeil, en argent et en or, créés et fabriqués à la main. Des bagues, des joncs, des manchettes, des sautoirs, des boucles d’oreilles mais aussi des médailles frappées comme l’étaient les monnaies du Moyen-Âge. Son sens du détail, sa passion des techniques anciennes et des matériaux bruts font de ses réalisations des pièces au savoir-faire unique, qui donnent instantanément envie d’être portées. La dernière collection s’inspire de matières organiques et des océans, à l’image de ces coraux anciens chinés qu’elle monte sur des colliers. Un atelier-boutique qui mérite une visite pour y dénicher des pépites, qu’on a vraiment hâte de voir ouvrir.
Où ? 45 rue Lepic
On connaissait déjà l’Atelier Tholozé, rue Tholozé, où Anita donnait des cours de céramique depuis quelques années déjà, épaulée par Hélène qui avait aussi de son côté ouvert Un Tour à Montmartre, rue Durantin. Les deux amies se sont cette fois associées pour créer une vraie école de céramique, qui propose 7 jours sur 7 des cours de modelage et de tournage pour petits et grands. Le week-end, des ateliers découverte de modelage simple ou de décor simple sont proposés à la carte pour 28€ par personne, tandis que des créneaux horaires sont également disponibles en semaine sous forme d’ateliers libres pour d’autres céramistes. L’espace est grand et lumineux, et donne furieusement envie de mettre les mains dans la terre même quand on n’est pas doué de ses mains. Et si vraiment ce n’est pas votre truc, vous pouvez toujours acheter les pièces créées par Hélène, ou retrouver celles d’Anita rue Tholozé.
Où ? 13 rue Caulaincourt
On y aurait jamais pensé mais un centre auditif sur la Butte c’est tout de même très pratique ! Ça tombe bien, Cédric, votre nouvel audioprothésiste le plus dévoué du quartier s’est installé rue Ravignan et propose des solutions auditives de qualité supérieure pour les personnes malentendantes ou sourdes ou tout simplement ayant des doutes sur leur audition. D’ailleurs, vous avez déjà constaté à plusieurs reprises que vous entendiez moins bien ? Vous faites souvent répéter vos interlocuteurs ? Vous êtes gêné par un acouphène permanent ? Ou vous n’êtes pas satisfait des réglages de votre appareillage ? Cédric vous accueille et vous offre une expertise sur-mesure au travers de tests de dépistage et d’essais de prothèses gratuites, avec notamment des solutions en toute discrétion grâce à ses connaissances des dernières avancées technologiques. Une écoute bienveillante, c’est le cas de le dire, pour améliorer au mieux votre qualité de vie.
Où ? 5 rue Ravignan
Publié le 26 septembre 2024
