Quoi de neuf à Montmartre ? Juillet 2024

Un temple du parfum

C’est d’abord la jolie devanture verte qui nous a interpellé en passant rue Aristide Bruant, puis la très jolie déco tout en sobriété qui nous a complètement charmé en entrant dans la boutique. Bauméa est un tout nouveau concept-store exclusivement consacré aux parfums, produits de beauté et senteurs pour la maison naturels et respectueux de l’environnement. Eddy et Valérie ont à coeur de vous faire découvrir leur sélection aussi raffinée qu’abordable (à partir de 17 euros les eaux de parfum), privilégiant des petites marques françaises peu connues. Si vous y entrez comme nous la première fois par curiosité, il y a de grandes chances que vous y retourniez par fidélité.

Où ? 9 rue Aristide Bruant

Un studio de Pilates Reformer

A la suite d’un grave accident de cheval, David, ancien jockey professionnel, découvre le Pilates et ses bienfaits. C’est ainsi que le jeune homme a eu l’idée d’ouvrir un studio dédié au Pilates Reformer. La discipline, qui se pratique sur une machine, permet d’effectuer des exercices de renforcement musculaire et d’étirement. A quelques encablures de Montmartre (on est à 20 minutes à pied du haut de la Butte), le studio PoPilates met à disposition quatre machines, et les cours sont encadrés par des professionnels diplômés, le tout dans un lieu ultra cosy et franchement canon. On était pas en tenue le jour où on est passé, mais si comme nous, vous avez envie d’essayer, une offre découverte à 99€ pour 3 cours (valable un mois) est actuellement proposée.

Où ? 25 rue Lemercier, Paris 17

Une boutique haute en couleur

Depuis quelques semaines maintenant, l’angle de la rue Durantin et de la rue Garreau a repris des couleurs ! Léopoldine Chateau y a installé sa jolie boutique, et ce n’est pas pour déplaire aux passants, et particulièrement aux enfants, attirés par son univers coloré. On y trouve des vêtements, des accessoires, des bijoux, des parfums, des patrons, des gourmandises et même quelques bonnes bouteilles de vin du papa de la créatrice ! Mais cette marque, c’est avant tout une histoire de coeur. De cœur d’abord, parce que c’est sa passion pour l’enfance et les couleurs qui l’a menée jusqu’ici. De coeur ensuite, parce que, montmartroise depuis 3 ans, le quartier a tout de suite parlé à Léopoldine. De coeur(s) enfin, parce que chez elle, on en trouve partout. Des vêtements aux accessoires en passant par les murs de la boutique… Léopoldine Chateau, c’est une explosion de cœurs et de couleurs ! Et c’est vrai que c’est kitch, mais qu’est-ce c’est cool !

Où ? 18 rue Durantin

Un studio de massage cocoon

Caroline Marie exerce depuis plusieurs années en tant que masseuse et sophrologue “volante” entre le 9e, le 10e et le 18e arrondissement. Montmartroise, elle vient enfin de trouver un lieu pour installer son activité dans le quartier. C’est donc désormais rue Durantin que vous pourrez vous abandonner entre ses mains expertes, pour des massages suédois, chi nei tsang ou Renata França. On se sent dans son cabinet comme dans un cocon, on apprécie son écoute et sa gentillesse, et on ressort apaisé et plus léger. Prendre soin de son corps, c’est aussi prendre soin de sa tête, et cette heure et demie de massage lymphatique nous a fait un bien fou. Bref, on recommande vivement.

Où ? 27 rue Durantin

Un disquaire super cool

La Spirale est le nouveau disquaire qui fait swinguer la rue Tholozé. Après une première carrière en télé, Emmanuel a décidé de se consacrer à sa passion pour la musique en ouvrant son magasin de disques aux Abbesses où il vit depuis de longues années. On y trouve une large sélection de vinyles, avec quand même une petite prédilection pour le rock dont Emmanuel est fan, et aussi pas mal de B.O de films, ainsi que des CD et quelques bouquins sur la musique. Les disques sont neufs ou d’occasion, et non seulement, vous pouvez bien sûr en acheter, mais aussi revendre les vôtres si vous en avez que vous n’écoutez plus. On pourrait passer des heures à fouiller dans les bacs, en mode “oh je l’avais celui-là”, ou “tiens, je connais pas ça, c’est bien ?”. Bref, La Spirale nous fait tourner la tête, et on adore ça !

Où ? 11 rue Tholozé

Une experte beauté

Jessica est la nouvelle experte beauté du quartier. Et si l’on devait la décrire en deux mots, on choisirait “chaleur” et “bienveillance”. Avec elle, on a testé le browlift et l’expérience a été concluante. Le principe du browlift ? Rehausser les sourcils pour leur donner volume et densité. Si le résultat nous a plu, on note avant tout combien Jessica nous accompagne avec douceur et pédagogie tout au long de la séance. Chaque étape nous est expliquée, chaque produit utilisé est décrit et surtout, avec elle, on a grand plaisir à échanger. La jeune femme met un point d’honneur à trouver et proposer de vrais bons produits, tous made-in France ou Europe, parce que la qualité prime avant tout. On ne saurait que vous conseiller de confier votre peau, vos cils et vos sourcils à Jessica, qui est non seulement adorable mais qui, en plus, se déplace domicile, et ça, c’est inédit sur la Butte !

Où ? 77 rue Marcadet

Un coffee shop qui déchire

On a failli le rater parce que le lieu a moins d’une semaine, mais on est finalement passé devant le nouveau coffee shop qui illumine la rue des Martyrs et clairement, on vous conseille de venir, ne serait-ce que pour boire un bon café ! Parce que, bien sûr, on y déguste des boissons chaudes et des pâtisseries, mais aussi parce que le spot fait office de bistro gourmand le midi. L’ancienne cheffe des Arlots et du Billili prend les rênes des cuisines pour proposer une carte courte et renouvelée presque chaque semaine. Aujourd’hui, on y servait du lieu jaune aux asperges et une soupe froide “ajo blanco” à base d’amande. Tout (absolument tout !) est fait-maison, du sandwich club très gourmand (avec du pain de mie japonais de chez Milligramme) jusqu’aux condiments. Et côté déco, c’est bluffant : le cabinet d’architecture Murmur, qui a repensé l’espace, casse complètement les codes du coffee shop parfois trop classiques et ose le comptoir en inox, des piliers en miroirs et d’immenses baies vitrées pour suivre la lumière de 8h à 18h.

Où ? 78 rue des Martyrs

Un comptoir canaille

Déjà propriétaires du restaurant Crème, Camille et Maxime ont ouvert fin mai leur deuxième adresse, nouveau repaire canaille du 18e. Dans une ambiance de cave à manger et à boire, les voisins se retrouvent autour de la grande table centrale pour des apéros ou des dîners improvisés, dans une ambiance cool et chaleureuse. Côté cuisine, un jeune chef très inspiré propose une belle sélection d’assiettes à partager. Pour être complètement honnêtes avec vous, on n’a pas encore testé, mais nos indics du côté de Jules Jo nous l’ont fortement recommandé.

Où ? 5 rue Versigny

Un spot qui sent bon les vacances

Notre coup de coeur de la saison : une terrasse perchée juste avant le virage de la rue Lepic. On se croirait à la campagne, parce que c’est calme, que les volets sont vert sauge et que du jasmin étoilé grimpe sur de jolis treillis boisés. Les assiettes à la carte sont à partager si vous êtes d’humeur ou à picorer selon l’heure. On a finalement opté pour le gravlax, les asperges au chèvre et aux fraises, le croque-monsieur en 3 cuissons, le burger et la mousse au chocolat au tofu soyeux. Un peu d’attente, mais on est aussi là pour ralentir le rythme effréné de nos journées et les canapés de jardin aux assises rembourrées sont de toutes les manières une invitation à la paresse. L’intérieur est tout aussi charmant, bon à savoir pour les longues soirées d’hiver.

Où ? 68 rue Lepic

Un bar à mezcal

Derrière La Porte Des Oiseaux (ou LPDO pour les intimes) ne se cache ni une chambre d’hôtes ni une animalerie mais un tout nouveau bar à cocktails en mode speakeasy. Après la porte noire très Downing Street, le sol, le bar et la verrière évoquent aussi l’esprit londonien. Pourtant dans les verres, c’est le mezcal et la tequila qui sont à l’honneur, autour d’une carte de cocktails audacieuse et ensoleillée. Si vous n’êtes pas branchés cocktails, bières et vins viennent compléter l’offre. Le genre de bonne adresse qu’on se refile entre potes et qui colle parfaitement au 9e.

Où ? 12 rue Frochot

Une boulangerie analogique

Peut-être aviez-vous déjà vos habitudes à la sandwicherie fine de la rue Muller, dont on vous avait parlé il y a au moins 5 ans ! C’est avec surprise qu’on a découvert que le toujours aussi sympathique Edouard avait installé un four à pain et un laboratoire d’expérimentation pour lancer son Analogic Bakery : Ed’s. On y déguste désormais des sandwichs toujours aussi simples et réconfortants, mais réalisés en série limitée avec du pain au levain dont les grains de farines biologiques, anciennes et modernes sont écrasés à la meule de pierre et pétris à la main, sans aucune mécanisation. En résulte notamment des baguettes de petit et de grand épeautre qui croustillent à chaque bouchée, à venir chercher après le service du midi s’il en reste ! On a opté pour le “eggs and salad” à l’anglaise au pain de mie et on ne pense qu’à une chose : tester tous les autres.

Où ? 11 rue Muller

Une valeur sûre italienne

Sur la Butte, on ne présente plus Tentazioni et ses quatre adresses, valeurs sûres quand il s’agit de (bien) manger italien dans le quartier. Depuis plusieurs années déjà, un cinquième lieu devait ouvrir tout en haut de la rue Lepic, en lieu et place de feu La Dégustation. C’est enfin chose faite, et le dernier bébé de la famille Leonardi ne déçoit pas. On y retrouve les valeurs sûres qui ont fait le succès des autres lieux : une carte courte à base de très bons produits, des recettes de pâtes classiques et efficaces, et des vins italiens sélectionnés avec soin. La salle est particulièrement accueillante avec son grand bar et son ambiance feutrée, et la terrasse d’été avec vue sur le Moulin de la Galette hyper agréable si tant est que le soleil daigne un jour pointer le bout de son nez.

Où ? 93 rue Lepic

De la street food à petits prix

C’est sûrement l’un des meilleurs plans pour déjeuner pas cher vers Jules Joffrin et s’offrir un burger fait-maison et des frites qui croustillent sous la dent, à dévorer sur place ou à emporter. Le couple derrière le comptoir vous accueille avec une sympathie qui réchauffe le coeur tout autant que la carte dont les appellations font sourire. Notamment le Truman Burger qui fait écho à la fameuse citation au mur “And in case I don’t see ya, good afternoon, good evening and good night” ou le “Oh la vache” et sa “creamy white sauce”. Mais surtout les suppléments “pinneaple” ou “caramelized onion with soy” finiront de séduire les plus gourmands. Un spot de quartier à l’américaine qui vous séduira par sa simplicité et sa street-food aux multiples saveurs, le tout à petit prix.

Où ? 4 rue Eugène Sue

Un champion de la torréfaction

Nouveau torréfacteur aux Abbesses, Coeur Coffee vaut le détour si vous êtes en manque de caféine dans le quartier ! Champion de France de torréfaction, Erwan est arrivé 12ème au championnat du monde à Copenhague en juin dernier ! Avec sa compagne Clélie, ils viennent d’ouvrir leur première enseigne, et torréfient eux-mêmes leur café. Ils collaborent d’ailleurs avec The Beans on Fire en adaptant la sélection des grains selon les saisons et les récoltes. Pour accompagner votre boisson chaude, des pâtisseries locales de chez Broken Biscuits proposent des alternatives sans gluten et très bientôt vegan. On vous conseille donc de passer y faire un tour, histoire de bien commencer la journée en conversant entre habitants vu que Clélie et Erwan sont tous les deux montmartrois.

Où ? 6 rue Ravignan

Une pinseria ultra gourmande

Vous connaissez la pinsa ? Nous, on a découvert cette recette ancestrale de la Rome Antique, chez Maison Pinsa. Cousine de la pizza, elle est plus légère et plus digeste car composée de trois farines différentes (blé, soja et riz). Les deux fondateurs de la Maison, passionnés par l’Italie et sa gastronomie, se sont lancés dans l’aventure pour réhabiliter cette recette et faire revivre leurs souvenirs d’été. Chez eux, les pinsas sont garnies de bons produits frais et de saison, et la team Montmartre Addict s’est régalée lors d’une pause déjeuner. On a dévoré la Margherita et la Regina, et bien qu’elles soient très copieuses, on s’est laissé tenter par un dessert : ne passez pas à coté du Pinsamisú ou de la Panna cotta siciliana.

Où ? 94 rue des Martyrs

Des petits plats à emporter

Si vous aussi vous vous creusez la tête à chaque fois qu’il s’agit de sortir pour trouver de quoi déjeuner à emporter, et que les finances ne sont pas toujours au rendez-vous, on a le bon plan du mois : l’ouverture de Bouillon Service, corner à emporter collé à la célèbre brasserie où la queue ne désemplit jamais. Ici pas de file d’attente, simplement des entrées, des plats et des desserts to take-away et un comptoir de sandwichs sur le pouce, le tout pour 10 euros tout rond. Et si l’on est tombé du lit le matin, on peut même passer chercher son croissant, son pain au chocolat ou sa baguette pour… 1 euro. Ouvert en service continu de 8h30 à 23h et même jusqu’à 3h du mat’ les jeudis, vendredis et samedis : vous le voyez vous aussi le saucisse-purée à réchauffer qui danse devant vos yeux en sortant de chez Madame Arthur ?

Où ? 22 boulevard de Clichy

Publié le 4 juillet 2024