Après le shopping, il est temps de découvrir quelques adresses gourmandes dans le quartier : celles qui viennent d’ouvrir, mais aussi celles qu’on vient de découvrir ! Attention, on a déniché des pépites !
Après le succès du Mareva Café à République, c’est rue de Clignancourt que Mareva Ranftl a décidé d’ouvrir sa deuxième adresse, où elle partage sa passion pour le fried chicken and waffles : du poulet mariné dans du buttermilk et un mélange d’épices secret, servi frit avec une gaufre aérienne au buttermilk et du sirop d’érable pour arroser le tout, accompagné de frites ou de mac & cheese pour encore plus de gourmandise. Sur le papier, ça peut paraître étonnant, mais en bouche, c’est atomiquement bon, et on se demande surtout comment une gaufre peut être aussi légère. Gri-Gri propose aussi des galettes végétariennes pour remplacer le poulet, des recettes sans gluten et sans lactose, une formule déjeuner à 10€ et même un brunch le week-end, le tout dans une ambiance super cool. Bref, une nouvelle adresse à haute teneur en gourmandise que les montmartrois vont forcément très vite adopter.
Si vous avez déjà gouté la coca en Algérie ou en Espagne, vous serez heureux d’apprendre qu’on trouve désormais ce petit chausson méditerranéen dans notre quartier. C’est dans la cuisine de sa grand-mère Odette que Judith a appris la recette top secrète de cette pâte si légère et savoureuse sans œufs ni levure. Mais alors que celles d’Odette étaient surtout garnies de chakchouka, les cocas de Judith se déclinent selon les saisons : carottes, betteraves, fenouil, poireaux… On a goûté et c’est super bon ! Après avoir lancé son business exclusivement à la livraison, Judith a ouvert en janvier dernier un local à deux pas de la Mairie du 18e, où l’on peut acheter les cocas en emporter. Et d’ici quelques semaines, on pourra même se poser pour les déguster sur place. A suivre donc de très près.
Après l’Argentine, c’est l’Italie qui investit l’espace du 29 rue Lambert. Après trois mois de travaux beaucoup trop longs à leur goût, Jacques et Geoffroy ont ouvert les portes de leur restaurant italien, et en moins d’un mois, ils ont déjà conquis le cœur de tous les afficionados de pizzas et de pâtes fraîches du quartier. Rien d’étonnant, parce que c’est excellent. Les pizzas sont cuites dans un four à bois trop stylé au nom de Bobby, et les pâtes sont préparées sur la grande table juste devant la vitrine où vous mangerez peut-être plus tard. Après avoir succombé au délice de la burrata sur son lit d’artichauts et citrons confits, on s’est régalé avec la pizza aux champignons en persillade, en attendant la prochaine fois de tester les Caccio e Pepe qui nous faisaient aussi de l’œil. Un conseil : pensez à réserver !
Ouvert à l’automne dernier, on avait repéré la petite échoppe de Tatò rue de la Fontaine du But, mais on n’avait pas encore eu l’occasion d’aller goûter. C’est désormais chose faite, et bien faite, parce que la pause déjeuner chez Tatò vaut franchement le détour et vous emmène direct en Thaïlande. Le phô, le bobun et le poulet au curry vert se taillent la part du lion, et c’est carrément bon. Pour se mettre bouche, on se laisse bien sûr tenter par les nems, et pour finir sur une note sucrée, le flan de coco, haricots mungo et riz noir est juste à tomber. C’est le genre de petite cantine de quartier comme on les aime, toute simple et terriblement efficace. On attend maintenant avec impatience la fusion promise avec les saveurs italiennes ; coming soon.
Encore une nouveauté qui n’en est pas vraiment une, puisque Sosso fêtera bientôt ses 1 an. Il n’empêche, nous on l’a découvert la semaine dernière, et on réalise qu’on a failli rater un truc tellement on s’est régalé. Véritable oasis au cœur de la rue Ramey, Sosso propose une cuisine méditerranéenne de haute volée, tout en saveurs et simplicité. Houmous, kefta, taameyas, labné, chich taouk, feta croustillante… On en prend plein et on partage ! Merci à Soraya, dite Sosso, d’avoir eu envie de partager ses recettes avec les montmartrois.
Ouvert le 30 mars, mezzanine est un véritable lieu de vie : salon en journée, bar à manger la nuit tombée, on y vient dès 15h pour refaire le monde, causer, travailler, s’amuser, boire un verre, grignoter et pourquoi pas danser ! Situé au premier étage de la salle des Trois Baudets, c’est un lieu un peu planqué qui donne tout de suite envie de s’attarder. On adore les grandes baies vitrées qui amènent une lumière de dingue, surtout au coucher du soleil, la déco de bric et de broc un peu comme à la maison avec le piano de Boris Vian et la boule à facettes, les livres à disposition dans la petite bibliothèque, le portant de fringues de seconde main à vendre, et la carte trop cool qui donne envie de tout goûter. La programmation est dingue, avec des soirées blind-test (on adore), des scènes ouvertes (celle de nos amis du Journal Le Chat Noir y aura lieu tous les troisièmes mercredis du mois), des vides-dressings et tout un tas d’autres événements qu’on a hâte de découvrir. Un brunch le dimanche est même prévu pour la rentrée. Bref, mezzanine sera le nouveau hot spot parisien des prochains mois ; on parie ?
Pour être totalement honnêtes, il nous arrive de faire faux bond à Montmartre et on avait depuis quelques temps un petit faible pour les pancakes et le latte praliné de chez Dose aux Batignolles. C’est peut-être pour mettre fin à notre sentiment de culpabilité que l’enseigne vient d’ouvrir sa troisième adresse à Jules Joffrin ! Ni une ni deux, on est passé voir et on n’a pas été déçu : ambiance feel good au programme, tables ensoleillées, playlist à shazamer… L’équipe est jeune et les habitudes s’en ressentent : le marc de café est réutilisé pour faire du compost, on propose des grains en vrac et le lait végétal prend le pas sur le lait de vache. En témoigne le succès du latte à l’avoine, qu’on a gouté et qui est délicieux. On vient ici pour petit-déjeuner, déjeuner ou télétravailler. Un comptoir de take away emballe pour vous votre jus pressé si vous l’êtes trop pour vous poser. A tester au plus vite : le brunch du week-end.
On ne s’attendait pas trop à tomber sur une pâtisserie salon de thé au milieu des magasins de tissu de la rue d’Orsel, mais c’est plutôt une bonne surprise. Aux manettes, Jérémy, Ruben et Nathan, trois frères bordelais venus tenter l’aventure à Paris. Savoir que Nathan, le chef-pâtisser, a fait ses armes au Meurice, est par avance un bon point. Quant à Marcel, il s’agit du grand-père des trois garçons, qui leur a inspiré le nom de cette affaire familiale. On y trouve des pâtisseries bien sûr, des viennoiseries, mais aussi des bagels le midi, et bientôt quelques salades. Le bon plan : la formule bagel-boisson-dessert à 8,90€.