Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, Montmartre Addict est toujours à l’affût de bonnes adresses. Et ce n’est ni la schizophrénie de la météo, ni le nouveau confinement, et encore moins les escaliers qui nous décourageront pour arpenter la Butte de long en large. On est dernièrement tombés sur plein de lieux (très) chouettes, qui mettent du baume au coeur en cette période où l’on a l’impression que tout tourne au ralenti, alors que pas tant que ça ; preuve en est avec ce nouveau « quoi de neuf à Montmartre ». On espère que ce vent de renouveau vous donnera envie de passer voir ce qu’il se passe autour de chez vous et que vous apprécierez ces nouvelles adresses dans le quartier.
Encore mieux qu’Emily in Paris, on vous présente Emily… in Montmartre ! Tout comme ses parents, elle est née dans le 18ème et n’a jamais quitté le quartier. Une Montmartroise pure souche donc, dont on aurait adoré vous faire croire qu’elle avait rencontré son amoureux Nathan sur la Butte mais l’histoire n’est pas aussi cliché. Après s’être (bien) trouvés tous les deux, le couple a ouvert tout début avril une boutique rue Ravignan pour nos amis les bêtes. Le lieu est trop chouette, les produits sont triés sur le volet et on fait attention aux emballages, à la provenance des produits et à la dimension éco-responsable. L’idée ? Créer un magasin convivial, assez grand pour venir avec votre animal et proposer une offre saine et responsable pour chiens et chats. Notre coup de coeur ? Le stand de vrac qui permet de repartir avec des petites quantités, faire goûter à votre compagnon ses nouvelles croquettes préférées et surtout réduire sa consommation d’emballages. Ce sont les Poilus de la Butte qui vont être contents !
Ceux qui habitent le quartier depuis longtemps se souviennent peut-être qu’il y avait déjà un salon de coiffure à cette adresse, avant de devenir, entre autre, une boutique de créateur. Depuis quelques semaines, le 17 rue La Vieuville a retrouvé son activité d’origine grâce à Mehdi, qui vient d’y ouvrir Ze Salon. Mehdi connaît le métier, puisque chez lui, on est coiffeur de père en fils depuis 30 ans ! Son truc à lui, c’est la coupe, d’abord pour hommes, mais aussi pour femmes, et ce qui l’intéresse, c’est la transformation sur la matière. Pour Mehdi, la coiffure est un art, et il travaille toujours avec des tondeuses mécaniques et des rasoirs à l’ancienne. On n’a pas encore testé ses services, mais on adore déjà la déco un peu vintage qui met en valeur le carrelage et le parquet d’origine du lieu, et si Mehdi est aussi bon coiffeur qu’il est sympathique, alors on est certain de ne pas être déçu en lui confiant nos cheveux.
Nombreuses sont les habitantes du quartier à connaître l’institut Belle O Naturel dans le haut de la rue des Martyrs, fermé depuis plus d’un an. Ce sont deux soeurs, Elise et Lili, qui reprennent le lieu et se lancent dans une nouvelle aventure en reprenant l’institut de beauté. Le lieu est un petit paradis de prestations : manucures colorées, poses de faux cils pour un regard revolver mais aussi épilation en douceur et surtout une machine révolutionnaire qui tonifie la peau et réduit la cellulite à vue d’oeil ! Vous serez chouchoutées des pieds à la tête, avec des produits naturels de la marque Phyt’s et des conseils personnalisés lors d’une parenthèse pleine de convivialité qui deviendra à coup sûr votre nouveau QG beauté du quartier ; vivement la réouverture !
La rue Houdon bouge beaucoup ces derniers temps ! Proche du métro Pigalle, impossible de manquer la toute nouvelle épicerie au bleu intense et à la vitrine débordante de bonnes choses. C’est Sandrine qui nous accueille avec le sourire et nous fait découvrir des produits qui ont tout bon. Entre saucisson au Beaufort, flan au Speculoos, légumes bio et fromages à la coupe, on ne sait plus quoi choisir tant tout donne envie. Les produits sont sélectionnés sur le volet et la part belle est faîte aux matières premières qui ont du goût, souvent issues de petits producteurs, pour faire (re)découvrir la richesse du terroir français. Un vrai laboratoire d’expérience, pour ceux qui aiment les épiceries fines de caractère, made in France !
C’est parti d’une blague entre potes, cette passion pour les rouleaux de printemps et puis Greg, Ben et Jacques se sont lancés. Respectivement anciens DJ autour du monde, globe-trotter en Asie du Sud-Est et chef cuisto, ils partagent le goût des bonnes choses, de la musique hip-hop et du quartier ! Depuis deux semaines, leur nouvelle enseigne colore la rue Ramey et un chouette concept de street food fusion envahit le trottoir, au numéro 38. Vous pouvez bien sûr tester leurs spécialités : des rouleaux froids avec une sauce directement à l’intérieur ou des rouleaux chauds inspirés des « dosas », les fameuses galettes indiennes à base de farine de riz et de lentilles. Tous les plats sont fait-maison, inclus la bonne humeur et le sourire ! Les légumes sont bio, et les roulos agrémentés d’une ribambelle d’options végétarienne, vegan ou sans gluten. Un lieu de vie qui attend avec impatience d’ouvrir sa terrasse en plein soleil et proposera cet été des bières fraîches, une carte de vins en biodynamie et un brunch le dimanche. À ne pas rater : les futurs collabs avec les restos du quartier pour proposer des recettes éphémères. Le temps de les interviewer, ont a même eu le temps de rencontrer deux nouvelles accros qui habitent quelques rues plus haut ! Et vous, vous venez tester quand ?
Les amateurs de café sont décidément très gâtés dans le quartier, puisque The Beans On Fire, torréfacteur et coffee shop, vient d’ouvrir sa nouvelle adresse au bout de la rue des Trois Frères, à la place de Farfelu. The Beans On Fire propose un café de spécialité, torréfié dans le Nord de Paris, disponible sur place en vrac, en grain ou moulu. Bien entendu, il est aussi possible de le déguster sur place (du moins dès que la situation sanitaire le permettra), tout comme d’autres boissons chaudes ou fraiches (une citronnade maison est en préparation), ainsi que quelques pâtisseries gluten free à grignoter. Pour l’instant, on achète et on emporte, mais comme le lieu est très sympa, on a hâte de pouvoir de nouveau s’y poser.
On en connaît qui ont grincé des dents en apprenant qu’un Intermarché allait ouvrir au croisement Lepic-Abbesses, surtout quand on se souvient de ce qu’était le lieu, ancienne Galerie W. Bon, maintenant que c’est fait, on ne va pas faire la fine bouche, d’autant que s’il ne reste rien du lieu d’origine à l’intérieur (franchement quel gâchis), la devanture n’est pas si vilaine que ça. Du moins, on sent une réelle volonté de s’adapter au quartier, et surtout à sa clientèle, adepte de produits de qualité. Imaginé autour du « Mieux Manger », le magasin fait la part belle au bio, au vrac et aux produits frais, ainsi qu’au service en proposant le drive, la livraison à domicile ou encore le « lâcher de chariot ». Et c’est vrai qu’on a trouvé le personnel particulièrement sympathique et disponible. Une fois la pilule avalée, on se dit que finalement, cet Intermarché dépannera sûrement plus d’un montmartrois.
David Nissen est photographe, Franck David est communicant et amateur d’art. Ils sont tous les deux montmartrois et ont ouvert à la fin de l’année 2020 la Galerie L77 rue Lepic, un espace entièrement dédié à la photographie contemporaine. Entre confinements, déconfinements et reconfinements successifs, on a quand-même pu visiter le lieu et c’est canon ! David y expose ses propres photographies, mais aussi en ce moment des œuvres de la série « Hit The Road » de Letizia Le Fur, lauréate du prix Leica/Alpine en 2018 pour son travail. On a vraiment hâte que le lieu puisse enfin organiser de vrais vernissages et autres events autour de la photographie, et nous faire découvrir de nouveaux talents.
Rendez-vous tous les 13 du mois pour découvrir les 13 oeuvres d’un des artistes exposant dans la toute nouvelle galerie du virage Lepic. Créée par Laurence Boyer, ancienne avocate au barreau de Paris et toute récente habitante du quartier, la volonté était de redonner vie à l’âme artistique du village de Montmartre. La Butte a toujours été un véritable terrain d’expression pour les artistes d’hier et d’aujourd’hui et c’est avec une certaine nostalgie de ce qu’on pourrait imaginer du Montmartre d’avant que le lieu ouvre ses portes à des peintres, des photographes et des dessinateurs qui ont la même sensibilité. Ce mois-ci, la galerie accueille GID, une peintre montmartroise, qui expose ses recherches poétiques entre huiles et pastels. A partir de mardi prochain, vous pourrez découvrir le travail du photographe Thierry Parhad, ancien troupier du Moulin Rouge, qui met en scène l’envers du décor de ce cabaret mythique, en jonglant avec les fonds et les contrastes. On va attendre tous les 13 du mois avec impatience !