Pour la première fois cette année, le Mois de la Photo s’étend jusqu’au Grand Paris et a lieu au printemps. La photographie sera mise à l’honneur dans de nombreuses galeries parisiennes, et bien entendu à Montmartre. C’est d’ailleurs dans notre quartier qu’a eu lieu l’ouverture de l’événement le week-end dernier, qui se prolonge au travers de plusieurs expositions sur la Butte.
LIMITES NATURELLES – Xavier Dumoulin et Laurence Nicola
L’exposition rassemble deux artistes : Xavier Dumoulin et Laurence Nicola autour du thème des limites, que ce soit les limites de notre condition humaine (fragilités de notre être) ou celles de notre environnement: Limites Naturelles. Alors que l’homme a eu une espérance de vie bien inférieure à celle du monde qui l’entoure et qui l’abrite, il peut oublier les générations futures et chercher avant tout à vouloir sortir de sa condition mortelle en voulant être toujours plus performant, plus invincible et à améliorer son confort de vie momentané.
Jusqu’au 6 mai – StudiosParis Gallery (Ségolène Brossette et Eva Léandre) – 54 rue des Trois Frères
QUITTER PREVEZA – Dialogue graphique entre Fiona Spathopoulou et Christel Llop
Preveza est une ville grecque, mais aussi un poème très célèbre de Kariotakis, dans lequel il décrit la misère des gens et leur impossibilité d’en sortir. Quitter Preveza comme la tentative de quitter notre condition pour nous élever. Comme une allégorie de ce chemin, Fionelli et Christel se saisiront de poèmes ou textes qui leur tiennent à coeur, souvent décrivant le voyage maritime, le rapport à la mer, mais pas seulement. Elles proposeront chacune une ou plusieurs interprétations libres de ces textes/poèmes, qui se répondront.
Jusqu’au 30 avril – 2 rue Andouet
PARADE – Holly Falconer
« Parade » est un projet en cours qui sonde les raisons qu’ont les femmes britanniques de se rassembler en masse et de se battre pour un meilleur avenir. Les groupes représentés dans cette série sont aussi bien ceux qui se définissent comme cisgenres, trans et intersexes que des personnes non-binaires et non-conformistes qui assistent à ces événements. Holly Falconer est née en 1984. Son travail se concentre sur les groupes et sous-cultures au Royaume-Uni, avec un intérêt particulier pour le genre et la sexualité. Elle présente son travail à Londres, Dublin et aussi à Paris avec l’exposition « Nightclubbing » au Point Éphémère en 2016
Jusqu’au 30 avril – 4 rue Androuet
L’EPREUVE PAR DEUX – Michel Lallemand
Voyageur à travers le monde pendant quarante ans, Michel Lallemand a toujours photographié selon l’inspiration du moment. Des images se sont alors rencontrées et chacune, aux antipodes de l’autre par les lieux et les années, raconte un duo et sans retouche, une nouvelle histoire.
Jusqu’au 9 avril – Galerie 3F – 58 rue des Trois Frères
ROGER SCHALL AU DÉCLIC HÔTEL
Pour sa première exposition, le Déclic Hôtel, entièrement dédié à la photographie, accueille l’un des plus célèbres photographes montmartrois, Roger Schall. Contemporain de Brassaï et Doisneau, son studio de l’avenue Junot, créé en 1931 avec son frère, devient très vite une véritable agence photo qui diffuse des images dans les magazines du monde entier. Son œuvre est considérable, comptant près de 80 000 clichés. Quel plus bel écrin que le Déclic Hôtel, entièrement dédié à l’univers de la photographie, pour exposer ses œuvres ?
Jusqu’au 30 avril – Déclic Hôtel – 17 rue Duhesme
HARVEY BENGE – PIÈCES CHOISIES DE 2007 À 2017
Rétrospective de la dernière décennie du travail d’Harvey Benge. Artiste photographe néo zélandais. Il voyage et pose son appareil photo dans de nombreux pays. Benge s’intéresse aux paysages sociaux des villes et compose ainsi des natures mortes urbaines. Harvey Benge est un artiste internationalement reconnu. Ses pièces figurent dans de nombreuses collections privées et publiques.
Jusqu’au 15 avril – Galerie Spree – 11 rue La Vieuville
CULTURISME – Brice Dossin
Alors que le fitness est devenu un phénomène mondial, « Culturisme » se propose de questionner l’évolution du concept de corps parfait. Cette série d’images étudie selon un mode comparatif, les différences entre le corps des athlètes de l’époque classique et néo-classique, jusqu’alors référents esthétiques universels, et les musculatures hypertrophiées des bodybuilders qui, à l’aide des technologies et science modernes, poussent le corps vers une perfection inédite.
Jusqu’au 22 avril – Galerie rue Antoine – 10 rue André Antoine