Lorsqu’on lui demande de se présenter, Olivier Gaudillière a pour habitude de répondre « menuisier en la Commune de Montmartre », car bien qu’il n’y soit pas né, c’est un vrai montmartrois de cœur. Son premier atelier, il l’a ouvert rue Labat, puis en 1998, il s’installe rue André Del Sarte, un endroit où il se sent particulièrement bien et que l’on repère facilement grâce aux nombreux pots de pigments exposés en vitrine.
A l’origine en effet, Olivier est ébéniste. A ses débuts, il travaille dans des ateliers de restauration de meubles anciens, puis décide finalement de se tourner vers la menuiserie, économiquement plus rentable et qui lui permet de continuer à travailler le bois. Lorsqu’il décide de se mettre à son compte, il fidélise très rapidement une clientèle de quartier, qui n’hésite pas à le recommander pour la qualité de son travail. Qu’il s’agisse de parquets, de portes, de fenêtres ou de meubles, du dressing à la bibliothèque en passant par l’aménagement de placards, Olivier réalise toutes sortes de travaux.
Mais notre menuisier a aussi d’autres passions, parmi lesquelles la musique. Depuis plus de dix ans, il fait partie du Chœur de Cernay-La-Ville, commune des Yvelines où il réside, interprétant des œuvres aussi prestigieuses que le Carmina Burana de Carl Orff ou l’intégrale de l’œuvre sacrée de Berlioz. D’ailleurs, dans son atelier, la radio est régulièrement branchée sur France Musique ! Pas étonnant dès lors qu’il ait choisi de nommer sa menuiserie Symphonie.
Et puis il y a Montmartre, qu’en vrai Titi Parisien il considère comme l’un des derniers quartiers authentiques de la capitale. Il avoue aimer s’y perdre, et découvrir jour après jour des lieux insoupçonnés, « parce qu’ici, on ne s’attend jamais à ce qu’on va trouver derrière une porte… » ; il a tellement raison. D’ailleurs, il l’aime tellement la Butte qu’il la fait même régulièrement visiter dès que l’occasion lui est donnée.
En bref, si vous cherchez un bon menuisier à Montmartre, qui plus est sympathique, mélomane et talentueux, on l’a trouvé, il s’appelle Olivier.