L’amour, l’amour, toujours l’amour… Oui Montmartre est LE quartier romantique par excellence, et de nombreuses histoires d’amour y ont vu le jour ! La preuve avec la suite de notre série Les Amoureux de Montmartre…
En 1890, Eric Satie s’installe au 6 rue Cortot, dans une chambre mansardée qu’il appelle son placard. Il a pour voisine Suzanne Valadon, avec qui il entretiendra une relation aussi courte que tumultueuse entre le 14 janvier et le 20 juin 1893. Le portrait de Satie peint par Suzanne est l’une des ses premières peintures à l’huile. Pour elle, il composera « Les Danses Gothiques », et lui dédiera «Bonjour Biqui ». C’est elle qui mettra un terme à leur relation, laissant Satie totalement désespéré. Suzanne est son seul amour connu.
Si pour beaucoup Marcel Sembat n’évoque aujourd’hui que le nom d’une station de métro, il fut surtout un grand intellectuel et un homme politique influent, marié à Georgette Agutte, artiste peintre et sculptrice dont une rue porte le nom dans le 18e. Le couple vécut d’abord rue Damrémont, puis au 11 rue Cauchois jusqu’à leur décès. Décrit comme un couple fusionnel, Georgette se suicida moins de 12 heures après la mort de son mari en le 5 septembre 1922.
Peintre catalan ami de Picasso, Casagemas tombe éperdument amoureux de Laure Germaine, jeune modèle qui pose régulièrement pour son ami au Bateau Lavoir. Celle-ci s’amuse avec le jeune peintre, lui accordant un jour ses faveurs, le rejetant un autre jour. Alors que celui-ci menace de se suicider, Picasso le ramène en Espagne, mais de retour à Paris, il persiste et finit par demander la belle en mariage. Celle-ci refuse, et le jeune homme se suicide sous ses yeux dans un café de la Place de Clichy. C’est cette même Laure Germaine qui épousera un autre peintre, Ramon Pichot, et qui deviendra propriétaire de La Maison Rose.
Le 25 septembre 1985, c’est un drôle de couple qui débarque Place du Tertre, entouré de centaines de parisiens et de touristes amusés. Coluche et Thierry Le Luron se diront oui devant le Maire de la Commune Libre de Montmartre. Ce gigantesque canular n’a pas pour but de défendre le mariage homosexuel mais de se moquer du mariage à venir d’Yves Mourousi, alors présentateur du JT de TF1. Un mariage « pour le meilleur et pour le rire » qui ne pouvait avoir lieu qu’à Montmartre !
On ne sait rien d’eux, si ce n’est qu’ils semblent s’aimer éperdument. Eux, ce sont les deux amoureux qui figurent la statue en hommage à Steinlen, et que l’on peut voir dans le square Joël Le Tac, sur la place Constantin Pecqueur.