A l’heure où de plus en plus en plus nombreux sont celles et ceux qui adoptent un mode de consommation plus responsable, d’autres n’ont pas attendu que le sujet devienne sociétal pour en prendre conscience. C’est le cas de Cécile qui, depuis bientôt cinq ans, nous accueille au Vestiaire du 18e, boutique de vêtements de seconde main en haut de la rue Damrémont.
Parisienne d’origine, Cécile avait quitté la capitale pour s’installer en Haute-Savoie. A la suite d’un changement de vie tant personnel que professionnel, elle décide finalement de remonter sur Paris avec l’idée de créer un dépôt-vente de jolis vêtements, étant elle-même adepte du seconde main depuis des années. Au 18 de la rue Damrémont, il existait déjà un dépôt-vente, mais quand Cécile reprend l’affaire, elle la transforme radicalement pour en faire une jolie boutique adaptée aux goûts de la clientèle du quartier.
Cécile a ainsi composé un vestiaire moyenne / haut de gamme, où l’on trouve de belles marques comme Tara Jarmon, Gérard Darel, Paule Ka, Maje, Sandro, ainsi que des pièces plus couture et parfois vintage telles que Givenchy, Gucci ou Saint-Laurent. Mais le dada de Cécile reste incontestablement le carré Hermès » parce que c’est tellement chic et parfaitement indémodable ! » Il y en a donc toujours en boutique, tout comme de beaux sacs et autres accessoires de maroquinerie.
Les clientes, très fidèles, savent qu’elles ont toutes les chances de trouver leur bonheur au Vestiaire du 18e, sachant que Cécile apporte un soin tout particulier à la sélection des pièces qu’elle présente en boutique. Ainsi, si vous souhaitez déposer des vêtements, ceux-ci devront être en parfait état, et bien entendu propres et repassés ! Vous fixerez ensuite votre prix de vente, et vos vêtements resteront deux mois en boutique, et un mois supplémentaire si vous acceptez une décote sur le prix initial. Passé ce délai, vous pourrez récupérer les pièces invendues, ou laisser à Cécile le soin d’en faire don à des associations. Mais attention, elle ne reçoit que sur rendez-vous, et il y a souvent un peu de délai, l’idée n’étant pas d’accumuler du stock à tout prix.
En cinq ans, Cécile a vu sa clientèle évoluer, démontrant ainsi une réelle prise de conscience écologique et responsable dans les modes de consommation, ce dont on ne peut que se réjouir. L’été dernier, elle a fait quelques travaux, rendant la boutique plus lumineuse et chaleureuse ; un lieu où l’on se sent bien, et où les clientes reviennent régulièrement découvrir les nouvelles pépites présentées.
Si comme nous vous êtes lassées ou déçues par vos expériences d’achat-vente de vêtements d’occasion en ligne (et on ne cite personne !), foncez au Vestiaire du 18e, il y a de fortes chances pour que vous y trouviez la perle rare, avec de super conseils en plus…