On a un peu perdu la notion du temps… Pourtant nous sommes bien vendredi, veille de week-end ! Un deuxième week-end de confinement à Montmartre, un week-end où l’on passe à l’heure d’été (pensez à avancer vos montres d’une heure dans la nuit de samedi à dimanche !), un nouveau week-end où l’on reste à la maison, mais rassurez-vous on a de quoi vous occuper !
– ON S’ORGANISE –
Le conseil de Jessica, des Ateliers Au Four Au Moulin : et si vous faisiez votre propre substrat de terre pour cultiver sur votre balcon ?
En attendant de retrouver les ateliers potager de balcon dans les jardins du Musée de Montmartre, et si vous n’avez pas suffisamment de terreau sous la main, vous pouvez le remplacer par des lasagnes de permaculture, en superposant des couches de matières organiques pour cultiver des légumes et des aromates même sur une terre de mauvaise qualité, une surface bétonnée ou des pots, bacs ou jardinières sur un balcon !
Voir comment faire des lasagnes de permaculture sur un balcon
– ON SE RÉGALE –
La recette du Café des Deux Moulins : et si vous prépariez des pâtes au citron ?
Les pâtes, c’est facile à préparer et ça plaît à toute la famille ! Une recette qu’Amélie Poulain n’aurait certainement pas renié…
Voir la recette des pâtes au citron
– ON OCCUPE LES ENFANTS –
L’idée de Véronique de l’atelier Des Mots Des Mosaïques : et si vous fabriquiez des mosaïques en papier ?
Il vous : faut de la colle, un pinceau, des magazines, du papier, des crayons de couleurs, feutres, peinture, de l’imagination ou copier des modèles de dessins, de la patience et du temps, ça tombe bien !!!
Dessinez ou recopiez un motif de départ, découpez des petits carrés de couleur dans vos vieux magazines par exemple, ou avec des papiers de couleur ou coloriés, triez les par couleurs, appliquez la colle sur votre modèle pour collez les carrés de papier.
Vous pouvez également réaliser vos mosaïques sur d’autres supports, tout dépend du type de colle et des objets que vous avez sous la main !
– ON SE DÉTEND –
Avec ce joli texte envoyé par Alice Bsereni, animatrice des ateliers d’écriture sur le mémoire de Montmartre, qui nous fait partager son ressenti, en écho avec la chanson de Claude Nougaro « Il y avait une ville », qui vécut plusieurs années avenue Junot
« On entend les oiseaux. Les rues sont propres. Nul vrombissement dans le ciel. Un silence insolite, dense, compact. Les devantures parasites qui mangent sur la chaussée restent closes. Quelques silhouettes croisées de loin ou évitées. Les bourgeons ont éclos. La terre est au repos. Les fruitiers bruissent déjà d’abeilles et de bourdons. On entend les oiseaux, gazouillis insistants, joyeux, le ciel leur appartient, on reconnait le merle, il appelle sa belle, dessine son territoire. Les moineaux traquent les miettes, ils risquent d’en manquer. Les pigeons suivent à la trace le moindre promeneur. Les chiens attendent leurs compagnons de jeux, les maitres pressent le pas. Quelques joggeurs indifférents. Silhouettes effacées de quelques rares touristes. En boucle dans ma tête, la chanson de Claude Nougaro, « Que se passe-t-il ? J’y comprends rien, y avait une ville, et y a plus rien… ! » Ou encore le tango étrange et discordant de Kurt Weill, « Youkali » chanté par Marion Rampal. Boutiques et rideaux clos. Pas même une trottinette, quel repos ! Même pas un vélo, on marche dans la rue en toute sécurité. Même pas une auto, on respire enfin mieux. Même plus de panneaux publicitaires, on semble avoir retrouvé la raison. Une ville déserte, l’agitation s’est tarie, la frénésie s’est éteinte, il est grand temps de revenir à l’essentiel. »
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