Voilà un endroit qui aura fait couler beaucoup d’encre avant même son ouverture, mais enfin, après de longs, très longs mois de travaux, la Brasserie Barbès a officiellement ouvert ses portes ce jeudi 30 avril. Située à l’emplacement du magasin Vano, entièrement détruit lors d’un incendie en 2011, la Brasserie fait désormais figure de vaisseau amiral à l’angle des boulevards Barbès et Rochechouart, faisant face au Louxor de l’autre côté du métro aérien.
Et comme dans l’équipe, nous avons le « vilain » défaut d’être particulièrement curieux, nous avons bravé le déluge et sommes partis ce midi en mission commando pour découvrir à quoi ressemblait cette fameuse Brasserie Barbès.
D’entrée de jeu, on peut dire que le lieu est vraiment beau, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Au rez-de-chaussée, l’espace brasserie-café-boulangerie-bar à jus est idéal pour boire un verre, prendre un petit-déjeuner ou déjeuner sur le pouce. A l’étage, une première salle accueille plusieurs tables avec vue sur le métro aérien et, de l’autre côté du bar, une immense verrière fait office de terrasse couverte, qui plus est espace fumeur ! Entre les deux, et avec le temps qu’il faisait aujourd’hui, on aurait bien squatté l’un des canapés devant le feu de cheminée… Plus haut, le « dance-floor » sous une coupole et le rooftop avec vue sur le Sacré-Cœur n’attendent respectivement que la nuit et le soleil pour s’animer.
La déco mélange subtilement art-déco et style colonial, l’étage est hyper lumineux (malgré le temps tout pourri) et l’ambiance est vraiment agréable, alliant à la fois l’effervescence d’une brasserie et le côté cosy des lounges branchés. La clientèle ce midi était assez cosmopolite : on a croisé pas mal d’employés des bureaux alentours, des copines et des potes certainement aussi curieux que nous, quelques touristes, des riverains, des étudiants, des familles avec enfants, un couple de personnes âgées…
Côté carte, celle-ci est assez variée, entre des propositions traditionnelles (escargots, foie gras, tartare, burger, foie de veau) et des choses plus originales (œuf croustillant à la crème de comté, sandwich toasté sardines, tartare de maquereau et frites de butternut). Ce que nous avons mangé (salade de poulet mariné, avocat, boulghour et légumes croquants d’un côté, et cheeseburger de l’autre) était copieux et vraiment bon. On aurait adoré goûter les desserts, particulièrement ce mille feuilles caramel au beurre salé qui nous faisait de l’œil, mais pour ça il faudra revenir car, et c’est en tout cas le seul gros bémol que nous aurons à formuler pour cette fois, on peut dire qu’aujourd’hui, c’était un peu la panique à bord au niveau du service !
Heureusement, le personnel est très sympathique, mais il valait mieux, car après avoir attendu une heure pour les plats, nous avons encore patienté trois-quarts d’heure pour le fameux mille feuilles, tout ça pour qu’on nous dise que finalement il n’y en avait plus… Entre temps, l’une d’entre nous s’est retrouvée enfermée dans les toilettes au sous-sol, la porte menant à l’espace Dames n’ayant pas de poignée à l’intérieur… Un conseil donc : si vous êtes du genre impatient ou pas très tolérant, mieux vaut attendre un peu avant d’aller vous faire une idée par vous même, le personnel, aussi compétent soit-il, étant encore clairement en rodage.
Pour le reste, franchement, on a adoré, et on a maintenant hâte de tester le dance-floor ; y aura-t-il parmi vous des volontaires pour nous accompagner ?