Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, qu’il fasse chaud ou vraiment froid, une bande d’irréductibles montmartrois se retrouve tous les mercredis soirs depuis quelques mois pour s’adonner à leur sport favori, le running urbain, et participer ainsi à la Boost Battle Run 2015 ; explication de texte pour les non initiés…
Lancée par une grande marque d’articles de sport, la Boost Battle Run s’inspire du Palio de Sienne, durant lequel chaque quartier s’affronte lors d’une course hippique d’anthologie. Ici, point de chevaux mais des coureurs ultra motivés qui battent le bitume parisien pour porter fièrement les couleurs de leur quartier. Pour cette première édition, dix quartiers de Paris sont représentés, chaque communauté possédant ses codes et son blason, imaginé par Franck Pellegrino, illustrateur, graffeur et tatoueur français de renom.
Montmartre est représenté par la team #boostlesabbesses qui compte presque cinq cents membres, et ils sont jusqu’à cinquante chaque semaine depuis le mois de juin à se donner rendez-vous pour courir. Le parcours n’est jamais le même, et si parfois la team part à l’assaut des quartiers voisins (Parc Monceau, Batignolles et jusqu’aux quais de Seine), elle court aussi très régulièrement dans les rues de Montmartre ; et là, ça ne rigole pas du tout ! Parce qu’il faut pouvoir les grimper nos fameux escaliers, et s’il n’est pas rare de croiser tôt le matin les pompiers de Paris qui viennent s’entraîner sur la Butte, c’est vous dire si nos runners sont en forme et sacrément motivés !
Une fois par mois, les dix équipes se retrouvent quelque part dans Paris pour la Battle Run du mois, et c’est en février qu’aura lieu le run ultime pour déterminer le quartier vainqueur de la Boost Battle Run 2015. Il se murmure sur les réseaux sociaux que la team #boostlesabbesses est une équipe redoutable… Pour avoir tenté de les suivre mercredi dernier, on vous confirme qu’à Montmartre, c’est du sérieux ! Et même si pour notre part, on s’est contentés de prendre des photos (chacun son truc), on les a vu grimper les escaliers du funiculaire après trois-quarts d’heure de course sans sourciller ou presque ; respect !
N’hésitez pas à les suivre (bon courage !) et à les encourager sur les réseaux sociaux, et pour les plus sportifs d'entre vous, à rejoindre la team #boostlesabbesses ; parce que même s'ils courent très vite, ils sont aussi très sympas 😉